#328 LA SORTIE DE JOSEPH KOCHMANN

Titre : La Sortie (Les Chroniques d’Inspiterre)
Auteur(e) : Joseph Kochmann
Éditeur‎: Auto-édition
Date de sortie : 12 mars 2023
Pages : 143 pages
Disponible en :
Numérique 3,99 €
Mots-clés/genres : #HORREUR #SCIENCEFICTION #MYSTÈRE #THRILLER/SUSPENSE #VIOLENCE

PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

Abandonnés par un curieux vaisseau, de nombreux spationautes se trouvent livrés à eux-mêmes, sur une planète étrange et angoissante. Sans aucun souvenir, ces derniers n’ont, pour toute connaissance du monde extérieur, qu’un numéro inscrit sur le bras, et cette certitude : trouver La Sortie, une entité mystérieuse semblant être leur unique échappatoire. Mais elle est convoitée, notamment par 4, un terrible gorille blanc portant un masque noir, prêt à tout pour aboutir à ses fins. Les héros sont alors précipités dans une course effrénée qui les dépasse, peuplée de dangers et d’obstacles redoutables, qui deviendra bientôt une lutte pour leur propre survie.Le monde est-il donc sans foi ni loi ? Et quelle est cette mystérieuse Sortie agissant indubitablement sur le destin de nos héros ?

ATTENTION ! CE LIVRE CONTIENT DES SCÈNES DE VIOLENCE.

LES PERSONNAGES

0,6,12,24 et le numéro complémentaire le… Joker, vous le saurez en lisant.

J’ai bien retenu les p’tits noms de nos héros d’un jour ou trois.

0 n’a pas de caractère, 6 en a trop, 12 est meneur, 24 suit sans comprendre le cœur lourd, Joker reste énigmatique jusqu’à la fin presque.

4, 4 est 4. Force brute, peur, rage, 4 est 4.

Énigmatique tout cela n’est-ce pas !

MON AVIS


Alors autant vous prévenir, on saute dans le bain dès le début, WARNINGS ect sont de rigueur, c’est gore, c’est brutal, c’est sanglant.

Des inconnus qui n’ont pour identité que des numéros sur le dos de la main vont s’éveiller brutalement dans un monde hostile, la seule conviction qu’ils ont, le grand vaisseau les a débarqué sur cette terre et ils doivent atteindre La Sortie !

Facile en apparence, il suffit de rejoindre la trompe. Les visions de leur but sont clairs, mais un grand gorille blanc portant un masque à gaz sur le nez semble vouloir se dresser sur leur route, et cet environnement qui n’a rien d’acceuillant… comment y parvenir ? En restant unis ?

Bon non spoil, même si je peux au moins vous dire qu’il pleut littéralement des morts… course effrénée, questionnements sont bels et bien le let’motiv de ce livre.

J’avoue, j’ai peiné… autant je trouvais de l’originalité dans l’écriture et le concept d’une SF survivants/horreur me tentait bien, autant les personnages sonnaient assez creux, comme s’ils leur manquaient quelque chose, dans un sens oui, ils avaient un but, mais sans le comprendre et ça a dû jouer sur la formation de leur psychologie.

Je me suis accrochée, car je me suis dit, c’est court aller ça va le faire et surtout j’avais cette furieuse envie de comprendre c’était quoi ce chambar !

Je ne suis pas déçue et au contraire, une fois les explications en place, tout s’éclaire et même ce côté étrange et bizarre devient limpide.

En conclusion, je dirais chapeau bas, il fallait la faire celle-là, et tourné de cette façon cruelle, digne d’un film d’horreur, elle devient une idée fantastique et originale. Donc si vous débutez le roman, no panic, la fin mettra tout en place et entre l’action débordante et les prises de tête du groupe, vous ne vous ennuyerez pas 😉


EXTRAIT

Malgré la joie qui l’envahissait, 24 ne pouvait s’empêcher de se sentir anxieux. Leur avancée se poursuivait, sans interruption, dans l’obscurité et, pourtant, rien ne semblait changer. Il songea à la fille morte sous ses yeux, et aux autres compagnons de Second 6. Que leur étaient-ils arrivés ? L’homme leur avait parlé d’une maladie soudaine… Était-ce contagieux ? Et surtout, comment Second 6 y avait-il survécu ?
Ces pensées le ramenèrent alors au reste du groupe qui continuait sa marche avec gaité. Ils ne semblaient aucunement troublés par les horribles morts auxquelles ils avaient assisté. Son attitude, ses mots leur avaient donné le courage dont ils nécessitaient.
Étaient-ils naïfs ? Inconscients même ? Ou bien…
24 regarda ses mains avec autant de perplexité que d’émerveillement.
— Au fond de moi… se dit-il. Quelque chose.
Était-ce donc ce qu’il était ? Un leader ? Un visionnaire ?
Un héros ?
— C’est quoi cette merde ? lâcha 6 en regardant le plafond.
24 leva les yeux — réalisant alors, qu’effectivement, un plafond se trouvait à plusieurs mètres au-dessus d’eux, caché dans le brouillard obscur. Il était rouge et pulpeux, comme de la chair. Le sol, aussi semblait être devenu plus moite et gluant, cachant, sous sa noirceur inquiétante, une puissante lueur cramoisie. 24 haussa un sourcil. Avaient-ils tous, malgré eux, pénétré à l’intérieur d’une caverne ? Des murs, même, les entouraient à présent — eux aussi couleur vermeille. Et à quelques mètres devant eux…
Le garçon ouvrit des yeux ébahis. Comment ne l’avait-il pas vu plus tôt ?
À quelques mètres devant eux se dessinait un précipice au milieu de la brume. Seul un pont branlant fait de chair visqueuse les séparait de l’autre bord. En plissant les yeux, il pouvait y voir, dans le lointain, la lumière encore brillante de la luciole — leur guide vers La Sortie.

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