EXTINCTION

Auteurs : Guy-Roger Duvert

Illustrations :Shannon Javorsky

Éditeur ‎: ‎Independently published (13 août 2023)

Nombre de pages : 313

Numérique : 4.99 €

Broché : 19.99 €

Mots-clés : #SCIENCEFICTION #SCIENCE-FICTION #SPACEOPERA #EXTRATERRESTRES #SF #SFFF

PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

L’univers est rempli de civilisations extraterrestres éteintes. Et s’il y avait une raison terrifiante à ce qu’aucune ne soit parvenue à survivre ?

Les Archéonautes, premiers Terriens à quitter le système solaire pour partir à la découverte de ruines d’une multitude de civilisations disparues, guidés par leur curiosité et une soif inextinguible de connaissance, vont tenter de percer ce mystère dans l’espoir de voir l’humanité être la première civilisation à échapper à ce destin funeste.

MON AVIS

Il y a bien une chose que je n’aime pas dans la plume de Guy Roger Duvert ! C’est sa facilité à me frustrer sur ses fins de tomes, des fins qui n’en sont pas et qui tiennent en haleine, ne désirant qu’une chose… secouer l’auteur pour découvrir la suite plus rapidement 🤣

Bon trêve de plaisanteries. Petit résumé :

La Terre a frôlé la cata, mais par un évènement absolument déconcertant et surtout impossible à expliquer, l’équilibre à été retrouvé au niveau économique et écologique, mais voilà, bien qu’en paix et ayant détourné une technologie martienne pour développer de l’énergie propre, sauvant ainsi notre planète dans un premier temps, on ne cesse de se reproduire comme des lapins et c’est la faim désormais qui sonnera à nos portes si on en trouve pas une solution. Pour cela, pourquoi ne pas faire comme la première fois et tenter de trouver des ruines de civilisations extra-terrestres pour résoudre nos problèmes ?

C’est là que les archeonautes entrent en jeu, à bord d’un vaisseau ayant la capacité de nous embarquer vers l’infini et l’au-delà (on s’y croirait à un moment !), une équipe de scientifiques dont la jeune Clémence, linguiste de génie et pirate informatique travaillant désormais pour les pouvoirs unifiés en place.

Leur mission ?

Parcourir des ruines de civilisation extra-terrestres sur des planètes lointaines découvertes par des sondes pour piquer ce qui peut être piquer en terme de connaissances afin les ramener sur Terre plusieurs années plus tard (oui, le saut dans l’espace prend du temps pour se recharger, mais une seconde pour se faire).

Mais vous l’aurez compris, que ce soit les découvertes ou la mission en elle-même, ça va pas se passer idéalement du tout.

Alors alors alors, je dois admettre qu’au début j’ai fait une grimace du style ohhh j’ai lu Nightflyers y’a peu et certains détails se renvoient la balle, mais je vous rassure si vous avez aussi lu ce roman (que je n’ai pas aimé au passage), Extinction n’a rien a voir au final.

J’adore le fait que ce soit décrit de façon compréhensible à tous, on ne part pas dans des explications de fou en termes scientifiques pompeux à s’en dérouter de la lecture, non, c’est compréhensible, assez logique et ma foi cela offre une vision assez réaliste de ce qu’est notre société au passage.

En gros je suis fan, je n’avais aucun moyen de réaliser le déroulement de la mission, malgré les petits indices de-ci de-là, je m’en suis facilement détacher pour apprécier la surprise des évènements. J’ai même était surprise à la fin en me disant, ah oui c’est vrai y’avait ça ! C’était clairement dit et pourtant je l’avais zappé me focalisant sur l’autre chose… oui, je vais pas vous spoilers alors le truc qui se passe à bidule pour faire machin parce que … non je plaisante.

Comme toujours Guy-Roger Duvert manie habillement sa plume pour nous transporter dans une histoire digne d’un film hollywoodien.

EXTRAIT

🚧PETIT SPOILER ALERTE🚧

Or, les Chloriens avaient apparemment tiré une conclusion terrifiante de cette découverte : selon eux, il y avait une explication au fait qu’aucune civilisation n’ait finalement jamais survécu. Si certaines devaient se développer et se maintenir suffisamment longtemps, alors quelque-chose était là pour s’assurer de leur extinction.

Les dirigeants chloriens, conscients du niveau de progrès réalisé par leur société, et selon leurs dires ne devinant aucune raison pour leur monde de s’éteindre, voyaient donc cette menace inconnue comme très concrète. S’ils devaient disparaître un jour, ce ne serait pas du fait de leurs propres errements, mais bien à cause de ce danger mystérieux.

Leur vaste mission archéologique n’avait désormais plus comme mission un simple accroissement de leurs connaissances générales, mais bien d’identifier la menace et découvrir comment s’en prévenir.

Le fait que les Terriens n’aient jamais trouvé aucune trace chlorienne jusqu’alors faisait penser qu’ils avaient échoué, et qu’à leur tour ils avaient succombé face à ce péril mystérieux. La Terre était parvenue à se sortir de crises internes dramatiques.

Était-ce pour finir de la même façon que tant de civilisations avant eux ? Le sentiment d’inquiétude non défini qui étreignait les Terriens depuis des décennies, sans raison apparente, était-il lié ? Clémence comprenait que l’enjeu de leur exploration prenait une nouvelle ampleur.