#363 CEUX QUI MARCHENT DANS LA BRUME

CEUX QUI MARCHENT DANS LA BRUME

LES HURLEMENTS D’AUTOMNE – TOME I

Auteur Laura Motin Grave

Éditeur ‎:  ‎Book Of Demand

Nombre de pages : 476

Broché : Entre 20 € et 34 €

Mots-clés :   #punk #automne #monstre #loupgarou #lycanthrope #fantastique

PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

Les chiens du refuge en sont témoins: parfois, tout commence quand on a touché le fond… De l’autre côté des barreaux, Automne partage leur destin houleux. Elle se remet à peine d’un burn-out et la voilà désormais lycanthrope ! Repérée par les autorités surnaturelles, elle doit tout abandonner derrière elle pour devenir un monstre.

Son univers s’écroule, mais les punks ont la peau dure. Dans les forêts sauvages des Carpates, elle découvre une communauté qui va réveiller son envie de se battre… pour sa vie, ses idéaux, et peut-être plus encore.

MON AVIS

Allez c’est parti ! Résumé :

Automne est une jeune trentenaire qui ne trouve pas sa place. Après un burn-out, elle fini à la campagne avec son frère qui lui a fait un autre genre de burn-out.

Mais voilà, alors qu’elle se pensait plus stable, une virée sur Paris pour le mariage d’une amie va tourner en boucherie quand un homme va se jeter sous les roues d’un train puis la mordre. La soirée d’enterrement de vie de jeune fille ne se terminera pas comme elle l’imaginait et elle va finir par se transformer en louve-garoue, être attrapée par les Veilleurs de La Brume et finir dans un refuge pour métamorphe dans les Carpates. Là-bas, elle se redécouvrira, apprendra à maitriser ses nouvelles pulsions et tentera d’éviter de finir dans une vente aux enchères en tant que reproductrice (j’exagère un peu, mais ça y ressemble presque).

Alors, alors, alors,

Qu’en dis-je ?

J’ADORE !

Automne est atypique, ne trouvant pas sa place dans le monde, elle va finir par comprendre ce qu’elle désire vraiment. J’ai adoré que ces réactions restent cohérentes avec son caractère et le contexte, ça coule de source disons et lui donne un plus très attachant.

Sven, le beau gosse par excellence, fort et fier, il va accueillir Automne dans son refuge. Il pourrait perdre beaucoup, mais sa conduite est dictée par une vrai gentillesse, un cœur de loup gros aussi gros que ses muscles.

Ron, bah forcément il allait devenir mon chouchou, il est super fort, mais m’a un peu déçue, vous comprendrez pourquoi en lisant, mais bon pas de bol.

Il reste pleinnnn de personnages, j’aime beaucoup le caractère de la femme-araignée, une Morticia dans son cynisme.

Enfin voilà, niveau persos je vous laisse les découvrir.

Mine de rien, l’auteur va abordé des sujets comme l’homophobie (chez les loups je vous laisse imaginer), mais aussi la mixité raciale (je parle plus d’être magiques qui ne sont pas issus du même euh genre ?!? Origine, hum, un exemple sera plus simple, un cerf avec un loup par exemple. Il y a beaucoup de clan et pas que de Loups, métamorphes ect, j’aime bien le clan de la Nazi-feministe XD oui, on la voit peu, mais étrangement on l’aime bien celle-là.

Un seul petit bémol, il reste des coquilles, chose qui pour moi est normal dans un roman auto-édité et elles restent très très éparsées et je peux compter celles que j’ai vu sur les doigts d’une main, donc voyez c’est une chose qui gêne pas la lecture.

Enfin voilà, je vais conclure simplement. Vous aimez les loups et autres créatures joyeuses ou pas, le sang ne vous fait pas peur, vous préférez un roman qui ne soit pas axé que sur la romance (même s’il y en a quand même du s*xe, un petit TW pour deux trois scènes explicites qui restent bien menées) sautez sur le gigot ou les loups ne vous en laisseront pas une miette !

EXTRAIT

Nous nous élançons vers la forêt. Le rythme imprimé par le vieux loup ne me permet pas de penser à autre chose qu’à l’impact de mon poids sur le sol. Notre course effrénée nous mène à un large cours d’eau rocailleux que je n’ai pas encore eu l’occasion d’explorer. Devant, il ne ralentit pas et traverse sans la moindre hésitation.

Je fais comme si je n’en avais pas non plus.

Les pierres sont instables, mais la rivière n’est pas profonde. Je bondis un peu plus fort en priant pour que mes pattes tiennent les chocs et les torsions. Je manque de grâce et je trébuche, mais je progresse, quand un caillou glissant roule sous mes griffes et me précipite dans une saillie. Je m’affole, souffle comme une trompettiste pour chasser l’eau de ma truffe. Fort heureusement, la nage lupine est intuitive et bigrement proche des mouvements de panique humains. Le tout est de s’allonger plutôt que de tenter de se redresser. Je me remets à avancer, en toussant ce qui me cascade dans la bouche. En retrouvant le fond, je peux courir à nouveau. J’accélère sur les derniers mètres sans réussir à rattraper mon retard, mais qu’importe. J’embrasse la terre.

Enfin, plus précisément, je m’ébroue en éclaboussant Ron et je me jette au sol, délicieusement stable, sur le flanc, sur le dos, pour m’éponger. La fourrure imbibée pèse une tonne. Le loup gris vient me rejoindre, l’air satisfait. Je ne lui en veux pas vraiment. Il m’emmène vers une retenue d’eau plus calme. Sur le bord, l’herbe tiède baignée de soleil nous tend les bras. Je m’y affale pour sécher un peu à la chaleur et à la brise. Ron reprend son souffle aussi, allongé, la langue pendante.

Comme ça, il n’a pas tellement l’air fou.

LIENS

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