#321 DE LA NUIT NAIT L’AURORE

  • Titre :  De la nuit nait l’Aurore
  • Auteur : Élodie Morgen
  • Éditeur‎: Éditions l’Alsacienne Indépendante 
  • Date de sortie : 13 juin 2023
  • Pages : 193 pages
  • Disponible en :
    • Broché 12,90 €
  • Mots-clés/genres : #fantastique #fantomes #fantome #surnaturel

PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

À seulement 3 ans, Abygaël a terrassé le cancer qui grignotait vicieusement son cerveau.Désormais infirmière, elle s’apprête à faire ses débuts en EHPAD en compagnie de la mascotte de la résidence : l’inimitable chat Tatos.Mais son premier jour est loin de se dérouler comme prévu ! Harcelée par des phénomènes étranges, elle en vient à douter de sa santé mentale et craint de replonger dans un cauchemar passé.D’où viendra l’espoir ?De la réalité… ou du surnaturel ?

LA COUVERTURE

Thanos et Abygaël y sont représentés. J’avoue après lecture que j’aurais plus vu une couverture aux tons plus clairs, néanmoins elle reste assez représentative, tout en donnant un petit côté sombre. 

LES PERSONNAGES


Abygaël, jeune infirmière qui fait son entrée dans le monde des infirmières en EPADH. 


Tatos, oui je l’aime bien. Chat rouquin qui est la mascotte de l’EPADH.


Fatima, collègue d’Abygaël, elle est aussi une ancienne de l’équipe de soin et était présente lors de la crise du COVID il y a de cela une vingtaine d’années (oui, le livre se passe dans le futur !) 


Maria, hum Maria, disons que son accent est marquant.


Monsieur Volkova, résident de l’EPAHD. 

MON AVIS

Mon dieu, je pleurais en terminant le livre à chaude larmes et même en y repensant et écrivant ces lignes je continue de chouiner… 

Abygaël va débuter son premier jour dans le monde du travail et plus spécifiquement en tant qu’infirmière à l’EPADH L’Acanthe. 

Mais voilà que dès le premier jour, des évènements pour le moins troublants va perturber notre jeune infirmière, un fantôme s’invite dans la danse et est bien décidé à ne pas la laisser en paix tant qu’elle n’écoute pas ce qu’elle a à dire. 

Ce livre va aborder plusieurs sujets qui sont touchants et importants ! Le cancer, la vieillesse qui n’est pas une fin de vie en EPADH, la gestion de la crise du COVID en EPADH. 

Au début, je ne comprenais pas forcément où l’histoire allait, je n’avais pas non plus fait attention aux années et oui, nous sommes dans le futur ! Le COVID n’est pas du passé, mais le fantôme de la gestion chaotique de la crise surtout en EPADH continue de hanter, tel un fantôme, les résidents mais aussi le personnel de L’Acanthe. Ajoutons à cela le souvenir du cancer qui hante le coeur des personnes touchées en rémission ou encore les proches de ceux qui malheureusement ont perdu le combat… et il y a également ce côté humain mis en avant pour dénoncer le traitement parfois inhumain en EPADH (Je pense que l’on peut dire que tous les EPADH ne se valent pas, mais que la crise à perturber le fonctionnement de tous).

Cette histoire me touche à plusieurs niveaux, je n’ai pas de proches en EPADH, mais j’ai des proches qui y travaillent et qui ont vus… subis… ce qu’on vecus les soignants, mais aussi les équipes dans leur globalité, comme le dit l’auteure, ils sont tous dans le même bateau. 

Elle m’a aussi touché, car le crabe m’a enlevé un personne chère beaucoup trop tôt… 

Il y a peu, on parlait beaucoup des traitements inhumains dans les EPADH, cela faisait la une, bien sûr tous ne se valent pas, heureusement, néanmoins cette histoire mets en avant que les EPADH ne sont pas des mouroirs, les « p’tits vieux » qui y vont y sont pour au contraire, pour passer le temps qu’il reste avec un accompagnement qui leur est adapté, qui va leur donner une autre vie… enfin ne tergiversons pas sur le sujet. 

Ce roman n’est pas là pour faire frissonner, mais pour raconter, n’est-ce pas le propre d’un roman. Il raconte des histoires en une, une réalité et surtout redonne une dimension humaine à un évènement qui a pris un ampleur mondiale. 

Les chapitres sont courts, on passe quelques moments dans le passé afin de mieux comprendre leur présent, on tend aussi la main vers l’avenir, je pense que ce roman veut aussi démontrer que les résidents en EPADH ont encore un avenir à vivre. 

C’est une oeuvre touchante, poignante, réaliste (bon mis à part les revenants XD je ne nie pas leur existence juste leur perception) qui pourtant ne sera pas un coup de coeur, car malgré une histoire bien écrite et touchante, je ne me suis pas immerger totalement aux côtés des protagonistes. 

Donc en conclusion, touchant, poignant et original de parler de revenants dans un EPADH !

EXTRAIT

Abygaël suit alors Céline dans la chambre de M. Durring. Elle découvre le résident en slip, assis sur son lit. Elle ne remarque pas tout de suite le sang qui imbibe le seul tissu qui camoufle son anatomie.

Lorsque l’aide-soignante enlève le sous-vêtement du résident et comprime ses testicules avec une poignée de gazes, Abygaël ne peut empêcher sa stupéfaction d’éclater :

—Que s’est-il passé ici  ?!

—M’sieur Bach avait une petite faim. Le choix du menu n’a pas plu à m’sieur Durring, lui explique Céline. Elle reste stoïque pendant quelques secondes, si bien qu’Abygaël se demande si elle est sérieuse.

—Oh  ! tu devrais voir ta tête  ! Je rigole  ! M’sieur Bach a rampé jusqu’au lit de m’sieur Durring, mais m’sieur Durring ne voulait pas lui faire de place. Il lui a pété l’arcade et, en échange, m’sieur Bach lui a mordu les testicules…

Si la situation lui paraît cocasse, Abygaël garde toutefois son sang-froid.

LIENS 

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