#359 MONSTRUEUSE TEMPÊTE


MONSTRUEUSE TEMPETE


Auteurs : Fabien Fernandez
Éditeur : Scrineo (12 octobre 2023)
Numérique : 6,99 €
Broché : 14,90 €
Mots-clés : #legendes #monstre #huisclos #horreur #jeunesse #ados #hivers



PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR



Un chalet isolé en pleine montagne, une tempête qui démarre et un monstre qui rôde… Ces vacances au ski s’annoncent vraiment mortelles !


Comme chaque année, les familles de Théo et Mati se retrouvent pour passer les vacances de février à la montagne. Mais cette fois, tout est différent pour Théo. Surtout ses sentiments pour Mati, qu’il ne voit plus comme une simple amie d’enfance…


Et à peine arrivés, les deux ados se retrouvent seuls dans le chalet isolé. Alors qu’une tempête éclate, que les bourrasques de vent et les chutes de neige n’en finissent plus, le courant se coupe et leurs parents restent bloqués au supermarché ! Ce que Mati et Théo ne savent pas encore, c’est qu’un monstre avide d’émotions rôde dans la vallée…


Vont-ils se rendre compte que  » Ca  » se trouve déjà à l’intérieur du chalet ? Vont-ils mettre un terme à ces non-dits sentimentaux entre eux deux ? Et surtout, vont-ils survivre d’ici le retour de leurs parents ?



MON AVIS



Tous les hivers, les familles de Théo et Mati se retrouvent pour des vacances à la montagne, mais cette année les plans changent, une famille en moins dans l’équation initiale de 3 fait que les 2 familles restantes changent de moyens de locations et cette nouvelle location va apporter son lot de désagréments. Arrivés sur place, le jeune Théo ne sait comment avouer ses sentiments et quand une fois leurs parents partis faire le plein de courses, un monstre vient frapper à leur porte, l’angoisse monte et la survie devient le let’motiv de la nuit.



Alors, alors, alors,



Cette journée a été difficile, non pas à cause de ma lecture qui fut au contraire mon moyen de me sentir mieux, mais plus de ma crève qui m’a fait vivre une nuit et une journée d’enfer. Je l’ai débuté un soir et finit le lendemain soir, si vous vous demandez si c’est un moyen de savoir si le roman est palpitant ? Dîtes-vous que même le type de crève gastro n’a pas su me faire lâcher cette histoire et vous aurez la réponse XD


J’aime tout, c’est light mais angoissant, cela rappelle de bons films d’horreur sans pour autant partir dans le cliché et le gore pour le gore, bien au contraire, c’est tout parfait, pas de surenchère mais un goût exquis pour faire frissonner sans dégouter, cela a beau être un roman jeunesse, je me suis largement laissée prendre au jeu et j’avoue avoir envie de plus de lecture de ce style, qui déconnecte et file la chair de poule.


UN GROS GROS GROS COUP DE CŒUR pour ma part et je vais suivre de près cet auteur de talent.



EXTRAIT



Elle déglutit, comme moi l’instant précédent. La scène est horrible, le canidé à l’agonie, mais surtout, nous comprenons que nous ne sommes pas seuls dans cette baraque isolée.
—Serial killer, murmure-t-elle. Ou fantôme local ?
Le froid extérieur mord soudainement dans la pièce où nous sommes. J’ai un frisson, la bouche sèche. Je ne sais pas quoi répondre. Je fais un pas vers la victime vautrée sur le carrelage.
—Il faut le soigner, reprend Mati. J’ai…j’ai vu un kit de secours dans la salle de bains.
—J’y vais…—Non ! Oui. Euh…attends. Pas seul. Je veux dire, si le tueur est quelque part. Tu te souviens…
—Pas d’action solo. En même temps, tu ne peux pas l’abandonner. Il faut stopper le saignement. Il y a un chiffon, là. Je vais chercher ce qu’il faut, je serai…
—Plus rapide. Je sais.
Je n’arrive pas à savoir si c’est de l’amertume ou de la déception. Son visage n’exprime rien, totalement focalisé sur le chien. Elle appuie délicatement le tissu Sur la plaie. Le rouge l’imbibe à la vitesse de l’éclair.
Il y a urgence, Théo ! Réveille-toi ! Je me mords la lèvre et je tourne les talons. Ma lumière découpe les meubles du couloir menant à l’escalier. Ici, pas de cachette possible pour un psychopathe. Je n’ai toujours pas d’arme. J’espère que ma torche est assez lourde pour faire office de matraque. En bas des marches, j’hésite. Mes pieds sont collés au sol. Impossible de bouger. C’est la peur qui vient de me tétaniser. Ma respiration se fait plus lourde. J’ai envie de pleurer et en même temps de hurler. Je me mets le poing dans la bouche et y imprime la marque de mes dents. La brève douleur atténue suffisamment ma terreur. J’avance un pied. Est-ce que c’est le moment de vérité ? Celui où je découvre que je ne suis pas nul en tout ? Je dois monter. Pour Mati. Pour le chien. Pour moi ? Bordel, Théo ! Ferme-la et avance !



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