#404 Étage 46

Étage 46

Christian Guillerme 

Éditions : ‎Oiseau Noir (23 février 2024)

Nombre de pages : 366

Mots-clés :  #thriller #suspens #psychopathe #maladiementale #tour #ascenceur

PRÉSENTATION 

VOUS NE METTREZ PLUS JAMAIS LES PIEDS DANS UN ASCENSEUR…

Patrick n’a pas d’ennemis. Patrick est apprécié de ses collègues. Patrick est même celui dont l’humour est légendaire. Pourtant, Patrick est coincé dans un ascenseur, pris au piège de quatre murs de tôle dans l’immeuble de son entreprise. Alors Patrick croit d’abord à une mauvaise blague. Mais quand ni lui ni son geôlier ne semblent plus vraiment avoir le cœur à la plaisanterie, il ne lui reste qu’une option : s’évader au risque de se laisser dévorer par ce monstre d’acier. Dans cet immeuble affichant 45 niveaux, la clé de sa survie pourrait bien se trouver à l’étage 46… Dans ce thriller angoissant conté avec un style captivant et cinématographique, vous ne pourrez que vous laisser happer totalement… à vos risques et périls.

MON AVIS 

Ce que j’ai aimé :

+ Des rebondissements inattendus

+ De la surprise et de l’héroïsme

+ Un puzzle qui fait chauffer les méninges

+ Un suspens bien tenu et une fin digne de Die Hard !

Ce que j’ai moins aimé :

– Un début qui m’a rendu hésitante qui néanmoins explique bien la suite.

Pour la petite histoire :

Patrick fête avec ses collègues le départ à la retraite de Philippe, collègue et ami. La soirée touchait à sa fin sur une note bien heureuse avec Ambre, la nouvelle recrue, quand une mauvaise blague prend des tournures inquiétante.

Philippe est-il vraiment le collègue et ami attentionné de Patrick ?

Comment une simple blague a-t-elle pu tourner en un tel désastre ?

Mon Avis :

Au début de ma lecture, je n’ai pas trouvé mon bonheur. Je me disais que ça semblait long et pourquoi ces deux premiers chapitres ? J’ai rapidement réalisé que chaque chose allait servir pour mieux assembler le puzzle.

C’est une lecture qui captive, tout comme Patrick, le lecteur est amené à de demander pourquoi IL lui en veut autant ! Une blague ? Non ça part trop loin… Une rancœur ? Oui, mais POURQUOI ? On est amené à la réflexion, à se poser ces questions, à présumer, mais en quelques mots, nos convictions basculent, d’autres hypothèses viennent prendre la relève, mais elles aussi finissent par s’évérer incorrectes… J’avoue ne pas du tout mettre attendue à ce dénouement ! BRAVO ! C’est quelque chose que j’adore, être surprise pour le meilleur et pour le pire 😉

Les personnages sont très bien réfléchis, les maladies psychologiques sont à l’honneur, tout comme les petits tracas et comment on y fait face, en sommes l’auteur à bâcher son sujet et nous le propose de manière fluide et bien intégré à l’histoire.

Je dois dire que la fin m’a rendue toute triste… je ne m’y attendais pas, espérant une finalité heureuse, mais on ne peut pas tout avoir et c’est une fin digne de Die Hard, composé d’action dans la douleur XD

En conclusion, ne vous laissez pas duper par les apparences car L’étage 46 détient les réponses cachées dans un coin sombre !

EXTRAIT 

— Là, tu me fais vraiment chier Philippe, tu m’entends ? Arrête ce genre de truc avec moi. Je veux bien passer sur le fait que tu as dû boire plus que de raison pour fêter ton départ, mais tu vas beaucoup trop loin. Je n’en ai rien à faire de ton cours sur la CNIL. Tu vas me sortir d’ici et en vitesse. Ouvre cette porte immédiatement !

Son interlocuteur fit mine de ne pas l’avoir entendu et poursuivi d’un ton égal.

— Les images sont en noir et blanc, ce n’est pas génial, mais on voit quand même assez distinctement…

— Ferme-la connard ! Un long silence s’installa. Patrick s’en voulut de s’être emporté de cette manière, surtout envers son collègue qu’il aimait beaucoup et avec qui il avait partagé de bons moments.

Tel un fauve en cage, il tourna plusieurs fois en rond dans la cabine et finit par se laisser glisser au sol, le dos contre la paroi. Au bord des larmes, il se prit la tête entre les mains et ferma les yeux.

Comment était-il possible que Philippe ait pris le contrôle de la tour aussi facilement ? Il devait forcément y avoir plusieurs personnes pour assurer le service de sécurité dans un immeuble de cette importance. Pourquoi n’intervenaient-ils pas ? Que faisaient-ils ?

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