#356 L’AFFAIRE DU POIREAU VINAIGRETTE

Auteurs : Heckle Freux
Éditeur :‎Nombre 7 (4 août 2021)
Nombre de pages : ‎212 pages
Numérique : 5,99€
Broché : 12,90€
Mots-clés : #POLAR #HUMOUR

PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

Toi, oui toi, qui consulte ce résumé…
Estime-toi chanceux : cela n’aurait pas dû arriver.
Tu n’aurais même pas dû poser tes yeux sur le portrait-robot des Renseignements Généraux qui a servi pour la couverture.
L’éditeur a pris un risque.
Celui de divulguer l’histoire du plus grand criminel de l’Histoire.
De révéler comment j’ai vaincu le parrain de la mafia à son insu en maquillant quatre meurtres diaboliquement orchestrés.
Quelle folie !
Mais j’ai tout compris. Derrière l’éditeur il y a le crime organisé.
Vous êtes tous de mèche ! Vous essayez tous de m’encercler.
Vous vous dites que plus vous êtes nombreux plus ce sera difficile pour moi d’effacer mes traces.
Ah ah ah ah !!! Pauvres fous !!!
Toi, comme les autres, Sam le fantôme t’attend.
Vas-y, prends ce livre. Tu en payeras le prix fort.

MON AVIS

Et non, ce n’est pas un p*rnfood, avouez que le nom est trompeur… ok mon humour est Ridicule ! Je ne savais pas où je mettais les pieds, mis à part qu’il y a avait une sacrée dose d’humour et de dérision sur un fond assez spécial, mais qui reste assez obscur, et oui le résumé n’aide pas vraiment à en savoir plus…
Donc allez je vais vous raconter un peu tout cela !

Sam le fantôme, esprit génialissime et machiavélique à décider de se reconvertir en… tueur à gage. Persuadé d’être un génie dans le domaine, le prochain Michael Angelo, mieux que le Dieu de la mort, en gros ces chevilles doivent peiner à le supporter, mais ce n’est pas bien grave car lui se supporte très bien.

Suite à une annonce magnifiquement dissimulée, pour lui un nouveau contrat se profile et son client mystérieux devient à ses yeux l’homme le plus dangereux du monde… sauf que… le pauvre bougre n’a rien demandé en fait ! Les accidents malencontreux se multiplient autour de lui alors qu’il ne sait rien de ce qui se trame, il tente juste de faire son bout de chemin tranquillement.

Alors, alors, alors,

Sam a-t-il du génie dans le sang ?

Étrangement oui ! Il est doué sans le faire vraiment exprès et pourtant malgré des échecs qui sont des succès, il ne se démonte pas et pour lui, même le hasard, l’imprévu fait parti de son plan, c’est désespérant de constater qu’il va réussir une mission dont lui n’a même pas conscience et qu’il va changer la vie de son ‘’client’’.

J’adore, l’humour est garanti et l’écriture plus que maitrisés, de nombreuses références sont glissées ça et là (avouons-le je n’ai absolument pas remarqué les réfs n’ayant pas ses cartes là en main disons et j’ai pourtant pris un grand plaisir la lecture).

En fait, on dirait plus un jeu de hasard, des dès lancés entre les mains d’un hurluberlu, d’un personnage qui même s’il n’est pas haut en couleur, il est haut en caractère et en personnalité. Pour le fameux client, je me dis qu’il a quand même tiré un sacré lot de son chapeau et qu’il ne le sait, ou ne le saura peut-être jamais ! Par contre, ce revirement de situation à la fin ! On ne peut pas prévoir Sam, on ne peut donc pas prévoir le roman au fil des pages et des chapitres et c’est avec étonnement et plaisir qu’on souhaite plus que tout découvrir la suite ! Ce que je ne tarderai pas à faire 😉

En résumé, vous aimez les personnages atypiques, avec des personnalités qui détonnent, vous aimez l’humour, les polars de gare et surtout, vous aimez être surpris, amusez, étonnez ?

FONCEZ !

Je vous laisse découvrir un extrait qui transpire la modestie.

EXTRAIT

Obséquieux et arrogant, clandestin et vaniteux.

Combien d’adjectifs faudrait-il utiliser pour me définir, me cerner? Et qui le pourrait d’ailleurs ? Qui oserait surtout.

Je suis l’empereur du mensonge, et le monde va ramper à mes pieds.

Mais pour le monde je verrai plus tard. D’abord : la vieille.

Il ne m’a fallu qu’un seul tour de cadran solaire pour charger le coffre de ma voiture et le remplir de mes nouveaux artefacts. Au volant de mon centaure mécanique, je me suis remis en route et je suis revenu. Envoûté. Inaliénable. Habité.

Puis j’ai attendu comme le pénitent. Que le soir approche. Que la nuit me rejoigne. Et là j’ai commencé mon office. Sans frémir. Sans hésiter. Avec foi et courage.

Mais quel genre d’artiste suis-je donc ?!

Un acharné ? Celui qui par son travail, la qualité de sa technique, et un soupçon de marketing, devient l’icône d’une mode et d’une époque.

Un natif inné ? Celui dont le talent, naturel et indéfinissable, lui permet de s’élever au-dessus de la masse innominée.

Un illuminé ? Un artiste qui sous l’effet de substances souvent illicites et éphémères, touche l’absolu éveil, se rapproche du soleil, et exprime l’irréel dans une apothéose irrationnelle.