#394 BROOKLYN PARADISE

BROOKLYN PARADISE

Andrea Lino

Éditions :  LES EDITIONS VIVAT ; 1er édition (17 février 2024)

Nombre de pages : 59 pages

Mots-clés :   #thrillerfantastique #horreur

PRÉSENTATION 

Architecte, Frank débarque à New-York pour les travaux du club « Brooklyn Paradise », commandités par l’improbable Robert Fieldman.

Mais dans l’ombre se trame un surnaturel et terrible complot.

MON AVIS 

Ce que j’ai aimé :

+ Une lecture rapide

+ Un style particulièrement entrainant

+ De la tension et des questionnements tout du long de l’histoire

Ce que j’ai moins aimé :

– Je ne me suis pas attachée à Frank

Pour la petite histoire :

Frank est architecte, son client Robert, lui demande de venir constater l’avancée des travaux au Brooklyn Paradise à New-York qu’il lui a commandé sur plan. Mais voilà qu’en arrivant la surprise de Frank face à cet homme étrange et excentrique qui n’a en fait pratiquement pas avancé sur les travaux et qui lui interdit l’entrée la nuit. Bravant l’interdit, Frank va assouvir sa curiosité et découvrir avec stupéfaction un lieu incontournable qui va faire de sa vie un enfer.

Mon avis :

C’est une histoire courte et intense à découvrir. Le format, de la collection Ristretto, une collection de romans « à lire en 30 minutes et qui réveillent vos méninges tout en étant des purs concentrés de plaisir », tient ses promesses. Les méninges tournent bien à 100 à l’heure, on se demande ce qu’il se passe réellement et quelle sera la finalité. J’avoue ne pas mettre attendue à cette fin, c’est bien trouvé et original.

Frank n’est pas un personnage attachant, ce qui offre une expérience intéressante de lecture. Cela me rappelle un peu les contes de la crypte et j’avoue être curieuse de découvrir d’autres histoires du même acabit.

Donc en conclusion, cette première sortie de la collection tient la promesse d’une série à suivre pour des moments courts et intenses de lecture comme je les aime.

EXTRAIT 

  • Il n’est pas encore mûr, dit Ka.
  • Mais bien sûr que si ! T’as pas entendu comme sa respiration a changé ?
  • Je te dis que c’est trop tôt. Il faut attendre la fin des trente jours.

My soupira : Ka était toujours pessimiste. À trop jouer la prudence, on laissait certaines situations s’enliser, et après on regrettait de n’avoir pas agi à temps. L’Écossais était quasi prêt à l’emploi ! Attendre un mois serait une pure folie : on risquait de le voir crever avant d’avoir pu en tirer quoi que ce soit.

  • C’est pourtant simple, intervint Waxter : on observe et on agit graduellement en conséquence. Vous êtes chiants, à déblatérer pour rien !
  • Tu as vraiment utilisé « chiants » et « déblatérer » dans la même phrase ? grinça Ka.

My, Ul et Freddaz ricanèrent d’un air mauvais, imités par les autres. Waxter fit la gueule. Dans l’obscurité, La Pieuvre remua un tentacule violet pour imposer le calme parmi Ses coéquipiers :

  • Mes amis, dit-Elle, quand le moment sera venu, nous le saurons. Cet humain-là ne nous échappera pas. Le nord-est des États-Unis sera entièrement sous contrôle cet été ; pour le reste du globe, il ne suffira que de quelques semaines de plus.

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